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Georges L. ZETER

Georges L. ZETER

« La philosophie nous enseigne à douter de ce qui nous paraît évident. La propagande, au contraire, nous enseigne à accepter pour évident ce dont il serait raisonnable de douter. » Aldous Huxley


Ne Mélenchon pas tout chers Prolétaires!

Publié par GéZé Georges Zeter - Le Père-siffleur sur 22 Juin 2011, 10:03am

Catégories : #Un Con-Pétant!

melanchon-final.jpgNe Mélenchon pas les torchons et les serviettes disait le sage-femme en accouchant d'un olibrius à penchant Marxisant qui me fait bien rigoler...

Et en plus, un grande news!

Jean Luc Mélenchon s’est présenté hier au casting du futur tournage de « Diner de con 2 » ; si-si ; à Gémenos dans l’usine Fralib, celle qui fabrique les sachets des thés Eléphant et Lipton. Selon Lillian Alemagna de Libé :

-       « Dans son uniforme traditionnel - costume noir impeccable, chemise blanche et cravate rouge - Jean-Luc Mélenchon sort d’un préfabriqué tagué d’un Che Guevara. Entourée d’une nuée de journalistes, il s’engouffre dans l’usine, fait quelques pas jusqu’à un éléphant géant construit en bandes de plâtres et de sachets de thé. «Un éléphant?», lui lance un journaliste. L’ancien socialiste sourit: «Ça trompe énormément…»

Avec un éléphant construit en bandes de plâtres et de sachets de thé, c’est la gloire assurée pour succéder à Jacques Villeret et sa tour Eiffel de 100.000 allumettes dans le Diner de con 1! Le Thierry Lhermitte va se régaler à te descendre en flamme. J’adore aussi son « costume uniforme traditionnel » : « costume noir impeccable, chemise blanche et cravate rouge » Pas très prolétaire qui bosse dur mon Jean Lucky. Toi t’es plutôt ; professionnel de la politique depuis… ? 1968, 1983 (selon Wikipédia). T’as pas du attraper trop d’ampoules sur tes belles menottes et te les tremper dans le cambouis de la vie réelle et productiviste. Toi, t’es un vrai pro de la représentation qu’est tombé dedans comme Obélix dans sa marmite…Résumons brièvement.

- Leader du mouvement lycéen lors de Mai 68 dans sa ville Lons-le-Saunier.

- Membre de l’Union nationale des étudiants de France dès son entrée à la faculté des lettres et sciences humaines de Besançon.

- Membre de l'Organisation communiste internationaliste, courant trotskiste d'obédience lambertiste.

- Président de l'union locale étudiante de l'UNEF-Renouveau, puis intègre le bureau national de l'UNEF-Unité syndicale en 1974.

- De 1972 à 1975, il devient le dirigeant de l'OCI à (organisation communiste internationale à Besançon. Puis, Jean-Luc Mélenchon quitte Besançon pour entrer dans l'activité professionnelle à Lons-le-Saunier (prof de français) et adhère au PS en 1977  Il y occupe très vite des responsabilités départementales et développe un journal fédéral qui combat pour l'union PS-PCF. Remarqué par Claude Germon, maire de Massy et membre du bureau exécutif du PS en charge du secteur entreprise du parti socialiste, il part en région parisienne et devient directeur de cabinet de ce responsable politique. (Et détaché de l’éduc Na… Encore un autre)  Il devient un des principaux dirigeants mitterrandistes de la fédération de l'Essonne, ce qui le conduit au poste de premier secrétaire de cette fédération au congrès de Valence en 1981.  Élu local de Massy puis du département de l'Essonne à partir de 1983, il est élu sénateur de l'Essonne en 1986 et réélu en 1995 et 2004. Il est ensuite élu député européen dans la circonscription Sud-ouest en 2009.

C’est comme ça en France, tu commences petit-petit dans ton bled (Lons le Saulnier - prof de français), pis tu fais pote avec un baronet local, pis tu grossis, tu grossis, jusqu’à monter à Paris, pis… Ben un jour tu te retrouves à représenter TOUS les prolétaires de France et de nazevare. AHAHAHAH !!! Le Raffarin a fait le même coup version droite à partir de « la France d'en bas » aidé par le vieux Monory. C’est presque génétique comme dirait Sarko ; en France tu te fais la main sur le manant local, puis si t’as le talent et le Mélenchon bien accroché et ben, c’est le gai Paris qui te tend les bras.

Revenons à cette visite d’usine forte instructive pour comprendre le personnage.

-       « Flanqué des responsables CGT, il fait un tour d’une grosse demi-heure dans les allées odorantes de l’usine. Arrêt devant d’énorme cuves suspendues: «C’est chez moi ici», dit-il, toujours grand sourire, en tapant des mains.

Pour moi c’est se foutre de la gueule du prolo ; ça me rappelle Sarkozy à Gandrange  et aussi ses « c'est beau une usine ! » Des démagos de chez magogue plein pot nos édiles droite/gauche/toute ! La même dialectique pseudo « j’vous comprends les mecs, j’sais ce que c’est moi aussi, j'suis comme vous… »

-       « Nouveau stop devant les machines. Mélenchon échange avec une employée. Derrière elle, une affiche: «Résister. Garder son emploi.» Le député européen se tourne vers les micros: «Souvent, c’est ce qui n’est pas vu par les actionnaires: le collectif de travail […] C’est un moment très symbolique pour moi de commencer comme ça, avec des gens qui se battent pour leur dignité et leur emploi».

Comme si le travail (surtout celui-ci de mettre du thé dans des sachets tampax) pouvait combler une vie. Manquerait plus que le cul d'une vache pour faire « près de la terre » à la Chichi version saloon de l'Agri.

D'ailleurs elle commente fort de moutarde l'envoyée spéciale de Libé :

-       « Mélenchon entame sa campagne dans «la France belle et rebelle» [...] «Vé! Pousse-toi un peu que je vois sa figure! Je le vois tout le temps à la télé. Ah… Il est beau…»

La France rebelle... Ahahahah ! Comme un concours du plus beau veau de la foire de Lons le Sot nier ; Mélenchon beau ? Il est vrai je ne suis point femme, donc, ne peut capter le charme de l'individu en plus faut dire que tous les gouts et égouts sont dans la nature, ou plutôt en campagne... Pour note candidat à la présidentielle qui :

-       « s’emporte contre l’«avidité» et la «cupidité» des actionnaires puis prend la pose pour les photographes, regard taquin, devant un convoyeur de boîtes de sachets de thé. A un journaliste qui doute de la possibilité d’empêcher cette usine de délocaliser, il hausse le ton: «Ça ne partira pas Monsieur! Tout ça, ça fait la cinquième puissance industrielle du monde!»

T'es certain mon Jean Luc que c'est du thé qu'ils distillent ici, pas du Jack Daniel, parce que ton cri du cœur, ça fait un peu mec bourré qu'en fait trop ?

Bon j'vais pas tartiner des zheures, moi ce Mélenchon je le sens pas clair du goulot. Tiens, une dernière saillie de l'article de Libé :

-       «Aujourd’hui, qui incarne l’unité: c’est moi!» A lui « la stabilité», aux socialistes «l’agitation», assure-t-il. «Je suis tranquille jusqu’à octobre…»

T'as de la chance d'être peinard jusqu'en octobre mon communiste adoré ; ya plein de prolos qui eux vont tirer la langue dès... Hier ; entre autre l’usine que tu visites qui va certainement délocaliser et sucrer 180 emplois, mais bon, t’es sous le ciel de la Sarkozy et tu crains rien tout en craignant à mort 

Qu'un mec comme ça puisse se présenter aux élections Pré, décrédibilise la fonction. Un mini Staline à la manque, qu'est tout en gueule et rien en jus. Mais quand je me dis qu'un Hollande est présidentiable pour mes con-concitoyens. Je pense que tout est possible dans ce pays de nazes.
De toute façon moi je me casse à l'étranger, alors vos histoires franchouilles vous-vous les carrées bien profondis... Je cite Roumanoff : la France, un cassoulet : une petite saucisse et plein de fayots autour.  Ouais, c’est bien ça et bien vu mabelle !

 

Georges Zeter. Juin/201

PS: J'adore quand le petit journal de canal se fout de sa gueule au J Luc.  L'est vraiment un bauf!

Dire que Libé fut un journal des djeunes et de gauche... De lire sa prose aujourd'hui me colle des hémorroïdes sanglantes...

 

 

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