Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Georges L. ZETER

Georges L. ZETER

« La philosophie nous enseigne à douter de ce qui nous paraît évident. La propagande, au contraire, nous enseigne à accepter pour évident ce dont il serait raisonnable de douter. » Aldous Huxley


Humanité : « NOUS », les figurants !

Publié par Georges L. Zeter sur 30 Septembre 2018, 08:35am

Catégories : #xxx

Humanité : « NOUS », les figurants !

Il a été démontré qu’un pays fonctionne à peu près correctement avec seulement 1% de ses habitants qui seraient incontournables. C’est ceux qui décident, prévoient, planifient, organisent. Les « autres », NOUS, 99% ; Sommes là, mais comptons pour du beurre, des ajustements de variable à la rigueur, et encore... Ainsi, le monde va, dans une direction où NOUS seront de moins en moins indispensables, donc ?

Nous nous multiplions à la rapidité des cafards (désolé pour la comparaison) : De 7,4 milliards aujourd'hui, la planète accueillera 8,5 milliards d'êtres humains en 2030 et entre 10 milliards en 2050, soit une augmentation de plus de 80 millions de personnes chaque année, (une France 1 quart ajoutée par an)...

Faisons alors un petit tour du propriétaire avant que l’apocalypse nous guette, nous gagne, nous engloutisse et glou et glou !

----------------------------------

Une quatrième révolution industrielle, dite robotique, pour 2025

Les multiples avancées technologiques en robotique permettent au Forum économique mondial de statuer que les machines et les algorithmes effectueront la moitié des tâches d’ici 2025. Il est primordial d’attirer l’attention sur les changements rapides que subira le marché du travail dans les années à venir. Autrement dit, les robots seront responsables de 52% de la répartition du travail contre 29% actuellement. Comparé à un travailleur d’hier et d’aujourd’hui souvent peu qualifié, les avantages de l’automatisation seront nombreux et permettront de réduire les erreurs humaines, d’accomplir un volume de travail record en un minimum de temps[1] et surtout d’éliminer le droit du travail, le syndicalisme, les grandes gueules et tous mouvements de contestation, ouvriers, travailleurs, travailleuses ; Laguiller bonne à être empaillée au musée d’histoire naturelle !

Liberté sous haute surveillance, tous réunis dans le Big data.

Nous étions déjà immatriculés, numérotés, encartés. Avec la biométrie faciale, souriez vous êtes filmés sera notre lot quotidien (ça l’est déjà pour les chinois). Il est évident que NOUS perdons déjà notre identité de ce qui fait de NOUS cet individu unique, au profit d’un fichage généralisé. Il est inquiétant de savoir que NOUS n’avons plus d’intimité, même dans notre cocon familial où nous sommes sous le regard inquisiteur d’enceintes connectées, télévisions, IPhone, boxes, compteur Linky et autres caméras de surveillance.[2] Et si jamais notre comportement n’était pas adéquat ? Et s’il NOUS prenait d’avoir des conduites déviantes ? Qui saurait décider que ces attitudes ne correspondent pas « à la norme » ? Les 1% ? Ceux qui construisent « le meilleur des mondes » ?

Alimentation : trop beaucoup ou pas assez énorme

Près d’un décès sur cinq dans le monde serait lié à une alimentation déséquilibrée dénommée « malbouffe », et à l’autre extrême, 795 millions de personnes souffrent de la faim. Ces chiffres sont en augmentation constante depuis des décennie et ne font qu’accélérer ce grand écart entre ceux qui bouffent trop et mal et ceux qui ne mangent pas ou si peu.

Les besoins alimentaires mondiaux vont augmenter de 70% d'ici à 2050, les experts prévoient une baisse de la production agricole destinée à l'alimentation, notamment du fait de l'urbanisation et du changement climatique.[3] Il y aura donc, les « privilégiés » qui pourrons bâfrer de la bouffe industrielle malsaine les rendant obèses et causant des ravages de santé, et ceux « des pays pauvres » (mais riches en matières premières indispensables) qui eux, les maigriots devant encore plus se serrer la ceinture et subirent des famines...

L’eau : pénurie, pollution, montée, salinisation

Il y a un siècle, il y avait 15.000 mètres cubes d’eau disponible par habitant de la planète et par an. En 2030, il n'y en aura plus que 3.000 mètres cubes. Actuellement plus de 36 pays font face à des difficultés d'approvisionnement et selon l'ONU, la demande augmentera de 50% d'ici 2030, notamment en raison des besoins de l'industrie, de l’agriculture industrielle, de l'énergie et de l'accroissement de la population.[4]

La pollution des eaux est comme l’animal hybride, elle a de nombreuses têtes...

Une grande quantité d'eau est utilisée à la fabrication de produits de consommation courante, par exemple:

- 41.500 litres d'eau pour produire un kilo de viande.

- 500 litres d'eau pour produire une seule orange.

- 5.000 litres d'eau pour créer un kg de riz.

Aussi, cette pollution sévit par sources chimiques, par sources microbiologiques, par sources physiques, par sources de matières organiques. Ne pas oublier le rôle de l’agriculture, de la pisciculture, de l’aquaculture et sans oublier l’urbanisation galopante.[5]

Autre fléau : La montée des eaux s’accélère. Dans leur scénario le plus pessimiste, les experts prévoient une hausse du niveau moyen des mers de 98 cm à l’horizon 2100 (26 cm dans l’optique la plus optimiste), contre 19 cm de hausse entre 1901 et 2010. Plus généralement, on est passé de vitesses d’élévation relativement faibles au cours des deux millénaires précédents à des vitesses plus importantes à partir de la fin du XIXe siècle[6]; Résultat de la révolution industrielle et ce qui s’en suivit...

Quant à la salinisation des eaux ? Qui affecte plus particulièrement les régions rizicoles, d’où provient le riz, aliment de base de la majorité de l’humanité...Une vraie bombe à retardement ! Cette augmentation de la salinité des eaux douces de surface et souterraines résulte de l'intrusion d'eau salée suite à la montée du niveau marin, au pompage d'eau de mer en puits et à la construction d'ouvrages aquacoles contenant de l'eau de mer en région côtière, ou inondées comme celles des rizières.[7]

Les terres qui périssent

Les terres émergées représentent 13,5 milliard d’ha. Mais, quand on a retiré les déserts, les hautes montagnes, l’Antarctique, le Groenland, il ne reste que 3 milliards d’ha cultivables, soit 22% du total; c’est seulement 50 fois la France Et, la moitié de ces 3 milliards d’ha cultivables sont déjà cultivés. Comme on prévoit à court terme le doublement des populations humaines, il est plus que temps de se préoccuper de la sauvegarde du capital sol. Or, ce capital est inextensible et menacé par entre autres fléaux la salinisation des sols qui est un problème majeur à l’échelle du globe. Selon la FAO et les estimations les plus récentes, elle affecte déjà au moins 400 millions d’ha et en menace gravement une surface équivalente. Elle est donc très importante quantitativement puisque, encore une fois, nous n’avons qu’un milliard et demi d’ha qui restent à cultiver sur une planète qui n’est pas extensible... [8]

Comme vous avez pu le constater, à travers ces quelques arguments (je pourrais en citer bien d’autres), tout cela pour dire que : il y a tous les ingrédients pour que ce monde tombe en panne sèche. Deux solutions s’imposent : nous continuons sur cette lancée, et dame nature va régler le problème vite fait bien fait. Les phénomènes de changements climatiques ne sont pas du genre à prendre la forme d’une courbe harmonieuse ascendante, mais agissent par à-coups violents. Déjà, avec tous ces tsunamis, tremblements de terre, ouragans, cyclones, chaleurs intenses, froid polaire en des régions tempérées, cela devrait nous mettre sacrement la puce à l’oreille non ? Ou, alors, deuxième solution : les 1% vont décider qu’il est temps de donner un grand coup de balai, et de « débarrasser » la planète de cette charge inutile qui est « NOUS », les figurants... Mais comment ?

Déjà, avec les dégâts causés par la malbouffe, l’industrie Big-pharma, l’alcool, les drogues, le stress au travail, les inégalités, les guerres, les famines, les épidémies, et bien d’autres calamités, nous réussissons tout de même à nous multiplier et à augmenter chaque année la population mondiale ; Des cafards je vous écrivais... C’est déjà intenable, mais ça pourrait continuer encore jusqu’à disons le fin de ce siècle ? Les 1% eux, sont là pour anticiper, avant qu’eux même disparaissent dans le chaos.

Les vieux disaient : « avec une bonne guerre, on pourra tout recommencer » ; ouais, mais ça prend du temps les « bonnes guerres », et il faudra éliminer au moins les 8/10ème de ces figurants inutiles, soit à la louche au moins 6 milliards. Un sacré charnier non ? De temps à autre l’utilisation de la bombe atomique est suggérée mais bon, les retombées sont incontrôlables et resteront à polluer l’air des dizaines de milliers d’années, donc, que faire ? Des armées conventionnelles face à face, c’est has been, pis il faudrait des siècles pour évaporer ces 6 milliards, et comme d’hab il y auraient des dommages collatéraux, comme par exemple s’en prendre aux 1% de nantis. La guerre généralisée par drones et par robot au sol ? Oui, mais, il y a le facteur humain incontrôlable du pilote de l’engin qui fait que ce n’est pas une certitude que les ordres reçues, soient respectées à la lettre... Actuellement, avec ce type de drones, l'opérateur peut donner des ordres de vol dits "de haut niveau" (consignes de vol), interpréter les données transmises par les capteurs embarqués (vidéo jour/nuit, images radar,…) et déclencher le tir des armements ; mais ça a des états d’âmes un pilote/figurant... Cornélien me direz vous ? IL y a peut être une solution. L’intelligence artificielle.

Dans un article dans Le Monde intitulé : L'utilisation de drones armés est-elle morale ?[9]  Où on parle de l’accroissement des aides informatiques pour automatiser le pilotage etc. Mais aussi, je cite : « Une autonomie complète de ces drones n'est ni souhaitable, ne serait-ce que pour des critères moraux : comment accepter qu'un programme informatique "décide" de tuer un être humain ? Et les règles d'éthique peuvent-elles se réduire à des équations ? Qui serait en mesure de contrôler ce programme et d'en autoriser l'emploi opérationnel ? A plus long terme, nous tombons dans la science-fiction, et d'ici-là, nos critères moraux auront également eu le temps d'évoluer pour s'adapter à l'environnement qui exister a alors. » L’auteur de cet article apparemment croit toujours au père noël ; car, les 1% eux, n’ont pas ce genre de vague à l’âme, de doutes métaphysiques. Des programmes informatiques sont déjà capable de piloter des drones. Des programmeurs à la botte rentrent des données paramétrées imposées par l’oligarchie, maitres absolus de cette minorité dominante. Il suffit d’ailleurs tout simplement de définir en langage binaire, ce qu’est un « indésirable », un « figurant » et hop, la machine fait feu. Plus besoin d’aller sur le terrain, plus besoin d’avoir un œil sur les troupes, pas besoin d’avoir « des pilotes » derrière leur joystick ; seulement un QG centralisé qui fera agir de concert les drones dans les airs, les robots sur terre et sur mer. Et là, ce sera la fête foraine de dégommage à tout va. Les grands méchants du 1% resteront planquée pénards dans leurs pénates tour d’ivoire, et « en bas » ça dégagera, pis avec de bons lances flammes montés sur des engins, on fera le grand ménage de printemps. En quelques années, le quota de figurants à supprimer sera atteint, et les dominants resteront entre eux, tout en ayant gardés un petit milliard d’individus, « utiles » aux taches subalternes. Les 1% représentent 70 millions d’individus qui déjà de nos jours dominent de la tête et des épaules le reste du genre humain. L’un d’eux, Attali, celui qui avait annoncé trois avant l’arrivé du messie macron sorti d’un chapeau ; ben un jour qu’il avait trop fumé avait souhaité à la Tévé :« une gouvernance mondiale, dont la capitale serait à Jérusalem »... Remember ?

Nous sommes trop nombreux, avec de moins en moins de possibilités de travail et des ressources qui s'amenuisent... Donc? Va falloir que ça dégage, faire place nette!

Ne dit on pas qu’un optimiste est un pessimiste informé ? Et lorsque tous ces présidents marionnettes autant que nous, des figurants avec voiture et chauffeur balançaient lors de leurs colloques à mesdeux sur le climat des « Notre maison brûle et nous regardons ailleurs », ou encore des « let’s the planet great again ! » et bien moi, simple trou d’uc de figurant moins que rien sans dent, sans Rolex, vous rappelle dans ce papier non recyclable qu’il y a le feu à la baraque et qu’elle va crouler sous les décombres de notre connerie à clefs universelles ; Amen ! (et n’oubliez pas d’apporter votre petit panier pour ce dernier barbeuk).

 

Georges Zeter/septembre 2018

 

PS : juste annoncé pendant que je rédigeais:

- Séisme et tsunami en Indonésie : au moins 384 morts, les images de la vague qui a submergé Palu.[10]

PS bis : Des scientifiques de l'Université de Hong Kong ont diagnostiqué pour la première fois le virus de l'hépatite E du rat chez un être humain...

PS ter : La fièvre du Nil occidental réapparaît en Europe alors qu’aucun traitement n'est connu. L'Agence régionale de santé du PACA) informe qu'à ce jour, et depuis le 7 juillet 2018, vingt cas d'infection à virus West Nile ont été identifiés.

...La terre continue de tourner, et les catas continuent de tomber...

 
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article

Archives

Nous sommes sociaux !

Articles récents