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Georges L. ZETER

Georges L. ZETER

« La philosophie nous enseigne à douter de ce qui nous paraît évident. La propagande, au contraire, nous enseigne à accepter pour évident ce dont il serait raisonnable de douter. » Aldous Huxley


Le Clitoris à Trois Sauces

Publié par GéZé Georges Zeter - Le Père-siffleur sur 11 Juin 2011, 06:46am

Catégories : #Un Con-Pétant!

P1010707.JPGSujet, sérieux s’il en est que l’on peu aborder par 3 voies, 3 chapitres: la poétique-amoureuse. La dramatique pratiquée en Afrique. La physiologique scientifique.

Et comme ça pour votre gouverne, histoire de mettre les choses en perspective : trois médecins du 19ème siècle préconisaient cela : la clitoridectomie (donc ablation du clitoris) préconisée par des médecins comme Thésée Pouillet (1849-1923), Pierre Garnier (1819–1901) ou Paul Broca (1824-1880) pour lutter contre l'onanisme ; ouais, en clair la branlette, la masturbation qui rend sourd ! Alors, si nous pouvons aujourd’hui nous targuer d’être une civilisation pensante et empathique, il n’empêche qu’il n’y a pas si longtemps nous aussi avions à gérer des « médecins » un peu dingues.

 

La poétique-amoureuse

Faut dire que question plaisir pur, il se pose là le clicli de ces Dames! Un raccordement nerveux à haut voltage, pas étonnant que lorsque tu sais en jouer, Madame en demande et redemande à plus soif. C’est un truc génial, car simplement et seulement construit pour le plaisir pur, rien d’autre. Quant à moi je ne lui connais aucune autre utilité que de faire monter ces dames aux rideaux. Donc, jeunes Messieurs au lieu d’aller prendre des cuites à la Kronenbourg, vous feriez mieux de vous inscrire à un cours accéléré de comment manipuler la chose qu’est pas plus gros qu’un bouton de rose…

Nos aïeux au 18 ème siècle savaient gouteusement en causer. Lisez ce que voici :

Combien j'ai douce souvenance

De nos amours, ô ma Clémence,

Ces jours à jamais effacés, j'y pense,

Où sont nos coïts insensés passés !

 

Te souvint-il, lorsque ma pine,

Luxurieuse et libertine,

Entre tes lèvres se glissant, coquine,

Tu me suçais en rougissant, souvent ?

 

Dis-moi, te souvient-il encore

De ces caresses que j'adore :

Ma langue avide en frémissant

Dévore ton clitoris rose et dardant

Son gland...

 

Patin de la Fizelière

Ah ! Ton clitoris rose et dardant, c’est beau non ? Ca interpelle l’usine à fantasme ; ce n’est pas comme dans « partouze à 500 » le dernier film intimiste érotique de Jacques Pénis où on a l’impression d’être dans le métro aux heures de pointe si j’ose dire. Et en plus il s’appelle Patin… La classe quoi !

 

La dramatique pratiquée en Afrique

Cette photo d’affiche que j’ai prise dans la rue ya trois jours m’a vraiment interpelée. Pourquoi une civilisation mutile t-elle ses femmes ?

Je cite Wiki : « L'excision du clitoris est une mutilation génitale féminine (MGF), impliquant l’ablation de la partie externe prépondérante du clitoris (clitoridectomie) (cela équivaudrait à l'ablation du gland chez l’homme) et de son capuchon. Elle est parfois accompagnée de l'ablation des petites lèvres et de la suture des grandes lèvres. »

Vous vous imaginez les mecs, de vous faire couper le gland… J’en ai mal rien que de l’écrire. Pourtant bon an mal an des femmes, d’ailleurs même pas des femmes mais des gamines sont estropiées au nom de quoi, de qui ?

L’excision est actuellement défendue au nom de :

- La préservation de la virginité - considérée comme un idéal féminin au mariage.

- L’amélioration du plaisir sexuel masculin - par le rétrécissement du vagin ou de l’orifice vaginal.

- La protection contre le désir féminin - considéré comme malsain par les partisans de l’excision ou non contrôlable en cas d'absence d'excision.

- Raisons hygiéniques.

- Raisons esthétiques.

- Patrimoine culturel ou traditionnel - initiation à l’état de femme, peur que le clitoris n'empoisonne l'homme ou l'enfant à la naissance.

 

Nous sommes entre obscurantisme, machisme, bêtise à pleurer, conneries de traditions à la con et domination d’un sexe sur l’autre par des moyens criminels.

La tradition oui, mais pas à n’importe quel prix. C’est comme si chez nous, nous continuions à faire bruler sur les buchers la femme adultère (je suis derrière chantait Brassens). Ne pas oublier tout de même qu’en ce début du 21ème siècle l’Arabie Saoudite en autre continue à lapider des femmes qui seraient allées voir ailleurs… mais c’est un autre sujet.

Ce qui ressort des ces mutilations (et son cortège de morts) est que plus une civilisation est arriérée plus elle s’en prend aux femmes. Ben oui les gars, jamais nous les hommes pourrons contrôler et comprendre vraiment les méandres du mystère de la sexualité féminine. Moi ce que j’en pense est que la meilleure manière de vivre cette sexualité est de se laisser guider par l’intéressée elle-même ; les femmes sont de très bonnes guides si on sait baisser la garde… Et la monter en même temps… Quand je vous disais que c’était pas facile facile…

Donc, oui, contactez ce site : clitoraid.org et faites quelque chose pour ces pauvres femmes détruites dans leur chair.

Réparation chirurgicale : Le chirurgien et urologue français Pierre Foldes et l’urologue Jean-Antoine Robein ont progressivement mis au point depuis le début des années 1980 une technique de réparation complète du clitoris, qui permet d’abord de supprimer la douleur latente laissée par la cicatrice. Elle résout également les problèmes obstétriques et urologiques causés par l’excision. En France, environ 800 femmes ont bénéficié de cette opération sous anesthésie générale

 

La physiologique scientifique

 

« Le clitoris est un organe du sexe féminin dont la partie visible se situe au sommet des petites lèvres ; il forme une proéminence d’environ 0,5 à 1 cm de diamètre, mais s’avère en fait être la conjonction, en profondeur de deux racines de 10 cm qui entourent le vagin et l’urètre. Cet organe, bien plus innervé que le gland du pénis chez l’homme, joue un rôle similaire dans l’excitation sexuelle. »

Selon les travaux de Masters et Johnson, le clitoris est un élément important de l’orgasme féminin. L’orgasme ferait toujours intervenir le clitoris, quel que soit le lieu de la stimulation (externe ou interne). Le clitoris serait selon ces auteurs au centre de la sexualité féminine.

 

Tout ça pour dire les gars que je comprends mieux lorsque l’on dit : mieux vaut en avoir une travailleuse qu’une grosse langoureuse ; en fait tout est question de comment et pas de avec…

John Atkins ne disait-il pas intelligemment : « Le clitoris est un organe fuyant, il faut bien le saisir. Qui n'a jamais clitorisé sa maîtresse sans qu'elle dise au cours de l'événement : « Ce n'est pas là ! » ; Ouais, ce n’est pas là, c’est làààààààà !i

 

Georges Zeter. Juin/2011

 

 

Sources : Wikipédia

 

i John Atkins : Extrait de Le sexe dans la littérature

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