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Georges L. ZETER

Georges L. ZETER

« La philosophie nous enseigne à douter de ce qui nous paraît évident. La propagande, au contraire, nous enseigne à accepter pour évident ce dont il serait raisonnable de douter. » Aldous Huxley


Fuck Buddy et Binge drinking

Publié par Georges L. Zeter sur 8 Juillet 2018, 08:04am

Catégories : #xxx

Fuck Buddy et Binge drinking

Ah modernité de ces vendredi soir...On se saoule, pardon, on « s’déchire » à s’rouler dans l’caniveau, à plonger la tête dans la cuvette et d’y clapoter deux plombes, certains y pratiquent la brasse des brasseurs. Le but ? Que du lourd. En un temps record, picoler un max et se conduire comme un verrat, une coche... Voilà, je viens de décrire le Binge Drinking !

Cette mode nous vient du monde des Anglois mais plus particulièrement d’Angleterre ; Là, où depuis des lustres des villes entières, les Binge Drinking City, (il y en a au moins 50[1]), se sont structurées pour accueillir chaque weekend une jeunesse à la dalle en pente. C’est très bien structuré car business is business : une rue éclairée comme en plein jour de quelques dizaines de mètres et de chaque coté des bars, des pubs, des discos, patrouillée par des Bobbies (les flics) bienveillants. Ainsi se croisent des ambulance, des services de réanimation d’urgence et au cas échéant des paniers à salade. Parfois ça bastonne, tout le temps ça pochtronne.

Dès 22 heures il n’y a pas grand monde qui marche droit, car la bacchanale a débutée at home vers les 18 heures, où en 4 heures bien souvent de jeunes adultes ingurgitent la quantité d’alcool d’un mois. Puis, afin d’atteindre la city picoleuse, on loue une Limo, un taxi qui amène toute cette viande saoule à destination.

Ce qui est le plus visible se sont les jeunes filles totalement débraillées qui se vautrent les quatre fers en l’air sur le trottoir glacé à la sauce vomie/bière. Plus c’est glauque plus la soirée entre copines sera fun. L’idée n’est pas la dégustation mais de déguster grave ; s’envoyer en un temps record des shots de tequila, vodka et autre denrées explosives, et d’avoir une montée si forte que la cervelle restera collée au plafond, alors que le corps est comme dans l’ascendeur qui descend la tour Montparnasse de 102 étages (2 pastis 51 à ras bord et sans eau).

Bon « ça » c’était pour les plus calme...

Comme l’indique ce mot Briton « Binge » = frénésie, les plus fortunés des beaux quartiers, (ceux là ne se mêlent pas à la plèbe) commencent la bacchanale comme ceux susnommés, puis, sortent l’artillerie lourde. Il faut remarquer comme partout que l’ordre social est respecté : sont bien ces djeunes, on ne mélange pas les tinettes et les serviettes ! Une soirée type VIP Binge, procède par ce cérémonial invariable : des coups de mix drink au litre, pis la paille pour s’faire une bonne tite ligne d’un rail de coke, d’amphée ou d’un cacheton d’Exta. Ca va leur tournebouler la cervelle plus vite que tous les Boeings qui se sont écrasés au décollage en croisant la route de la navette spatiale. Dans l’ciboulot c’est barnum-fucktum et les 40 p’tits cochons ! Histoire de retrouver le cap, une tite fumette de produit importé du Maghreb qui fait redescendre, pis à nouveau un coup d’barre à gauche, et hop, une triple téquila frappée pour remettre les orbites des yeux direction les mecs et oops ! ça repart comme en l’an 400 (400-405 : avancée des Huns sur l’Europe) – Bibine-Coke-Joint-Bibine-Re, les trois mamelles de la ??? Quoi, Qui ornicar??? Ces moins de 25 ans vont tourner comme ça de 18 heures à 8 heures, pis, soit ils finiront dans les bras de Morphée qu’ils embrassent au fond de la cuvette des chiottes, ou au meilleur des cas au fond d’un canapé saumâtre le slip sur la tête ; ou Soit...

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Ils/elles vont passer des coups de fil sur le Smartphone afin de trouver à copuler avec un Fuck Buddy. Surtout ne pas avoir à se trouver des sentiments et se faire chier à des « je t’aime ». Avec Tinder, ca rentre comme dans du beurre ! C’est open bar - open cuisses chaque weekend, car la semaine ça a bossé et produit en Start up, pas l’temps de « construire » une relation, d’ailleurs pourquoi ? Aux vues de l’expérience parentale, no thanks j’suis vénère et vacciné. Juste un coït salace, on remballe les gaules et chacun chez soi.  Bon, y’a bien les gueux au chomdu, ceux là, ces looser faudrait pas en plus qu’ils se l’a pète à vouloir participer à cette carambouille au sirop d’orgie ; Pour eux, ben, c’est no money, no fuck, un pétard mal roulé peut être, ou un tour de Solex et hop au lit !

Pour les sentimentaux, y’a le Fuck Friend, qui lui, en plus de baiser avec toi est un vrai (e) pote, avec qui, la petite affaire terminée, pendant qu’on récure l’équipement peut entendre ton mal de vivre, ta dépression, tes hémorroïdes.

En cas de disette, pour les filles y’a le Sugar Daddy, qui paye, qui vioque, qui opine de rien du tout, mais faut savoir qu’il ne fonctionne qu’à coup de touchés prostatiques, donc se munir de gants en latex et non pas de capotes ; Ca marche un peu moins pour les BG (beaux gosses), la Sugar Mammy, elle s’est fait refaire toutes les façades, ripolinée tiptop, mais bon, faut avoir une motivation béton de trader pour justifier les émoluments de maman...

Et pis l’expérience n’attend pas le poids des litrons des années, alors, entre deux lignes et vomissements : club libertin, partouze, plutôt touze, pis, on va aller vers des terres non moissonnées : ménage à trois, bisexe, swingers club, DP (double pénétrations) ; Histoire de voyager : Trans/shemale/ma copine et moi, deux mecs et madame, deux mesdames et 1 mec, un p’tit blow job et un coup dans l’fion avec un pote histoire d’explorer son coté féminin ; pis y’a ce qui rassemble les êtres, le gangbang bien nommé, qui permet de rentrer et sortir par tous les orifices de manière anonyme sans y perdre son latin, mais en risquant d’y égarer sa Rolex, son caleçon brodé Dior, ses Tongues ciglées.

Comme vous le voyez, y’en a pour tout les mondes pour toutes les bourses... Puis, vers 15 heures samedi ca émerge, le cul dans la tête, ca traine jusqu’au lundi matin ; pis retour vers un avenir radieux qui sent bon la merde ; Merde d’ailleurs que nous avons bâtie espécialement pour eux, nous les parents, grands parents et ancêtres. Alors, comme le marmonnait Léo Ferré, « nous vivons une époque épique, mais nous n’avons plus rien d’épique »... Il/Elle se pique la truffe, se beurre, se bitture, se bourre, se cuite, s’imbibe, se noirci, se pète, se pinte, se pochtronne, se poivre ; se prend une caisse, une casquette et d’autre joyeux idiomes glougloutant, vomissant.

Il/Elle est des nostres il/elle a Binge Drinké fucké comme tous les zautres autreuuuuu !

Le désespoir est un puits sans fond à l’inverse d’un verre...

 

Georges Zeter/juillet 2018

 

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