Le grand timonier s'appelle Martin, comme l'âne, sauf que l'âne est utile lui... Etre client chez Bouygues, c'est aimer se faire couler de la cire fondue sur les parties génitales. Tu m'fais mal, mais j'en reveuuuuuuuuuuuuu! D'ailleurs chez les "autres" c'est du même tonneau, de la même petite bière amère. La téléphonie c'est comme notre politique: un semblant de concurrence comme un semblant de pluralisme; mais poudre aux yeux et perlimpinpin mettez vous le bien dans le fion!
Bon l'idée n'est pas de dégoiser sur le sire Martin Bouygues et autres CAC40 bro, qui eux aussi ont leurs soucis de milliardaire, mais, de décrire comment, moi, simple mortal-payeur, je me retrouve à être traité tel un demeuré par les Bouygues' pouêt-pouêt.
Mais d'abord qu'est-ce donc un pouêt-pouêt? C'est un(e), qui au téléphone commence toujours par: pouêt ben oui, pouêt ben non, j'peux vous zaider... (mais il faudra attendre un mois.)
Hier matin à 9 heures mon internet s'arrête, plus rien. Je bidouille, branche, débranche, teste, jure, mors la queue du chat et tutti, rien ne vient. J'attends jusqu'à midi en me disant qu'il y a un problème sur la ligne; puis, de guerre lasse, j'appelle, sachant que je vais entendre les pire âneries.
+ 1064, suit toute une série de trucs où il faut pousser le 1, ou 2, 3, 4 puis l'attente moins de 5 minutes où temps de cerveau disponible je me farcie les pubs maison.
Finalement, une jeune femme est en ligne, je dois lui donner toutes les informations possible comme s'il s'agissait du boitier de la bombe H; bref, je sursoie, et la ligne poudroie...
A ma grande surprise, j'entends que ma ligne fixe a été "clôturée"; (Action de terminer, d'achever quelque chose), allons donc, mais pourquoi pleurnis-je? "On ne sais pas, mais votre ligne est clôturée, vous n'avez pas reçu de courrier à ce propos?". Il faut que j'insiste pour qu'elle me transfert au service technique.
Re-attente 5 minutes, et un homme cette fois ci avec un fort accent du Maghreb (bonjour cher ami de Casa ou d'ailleurs, toi, qui est payé à coup de lance pierre et si par malheur te venait à l'idée de te syndiquer, pouf, retour au bled sans indemnité); Bref, braf, brouf - J'expose mon problème, re-attente, et retour 5 minutes plus tard ou on m'annonce que ma ligne a été "écrasée" (en clair, une autre compagnie de téléphonie est venue dans mon immeuble, a bidouillée dans l'armoire à câbles, s'est plantée dans les branchements) en décrypté "ligne écrasée" veut dire "on s'est planté"; il est vrai que ca sonne mieux: "clôturée" aussi d'ailleurs pour fermer.
Et voix suave à l'appuis, le pauvre gars m'annonce que ma ligne sera remise en état dans 5 à 10 jours! Là, il a reçu un bon training le lascar, car imperturbable à mes jérémiades, qui le toucheront autant que le problème de la misère pour l'Macron: causes toujours pépère, moi, j'me fais des couettes!
Apres (5 minutes) de pleurs, gémissements, tremblements et crachotements, je reviens à moi, et demande "qu'elle est la solution de rechange en attendant?"; docte, mon marocain (pas le ministre ), mais le citoyen chérifien m'annonce que Bouygues dans sa générosité incommensurable va me prêter un "hot spot wifi avec 20 go"... Problème, j'ai déjà eu le truc et croyez moi c'est juste bon à ouvrir votre boite mail. Je demande donc la box
Je ne peux pas lui en vouloir au brave gars qui se fait exploiter de l'autre coté de la méditerranée, victime comme moi de ces grands bourreaux que sont les Bouygues et cons-sort.
En tout pas mal de temps à attendre, parlementer et encore j'ai eu le "privilège" de pouvoir rester en ligne car, je ne lâche pas facilement; pourtant au final, nada, plus d'internet, et ma ligne remise en route un de ces...
Homme de ressource (s), je me rends à la boutique Bouygues de mon patelin, et demande de bénéficier de l'offre promotionnelle d'une "box
Il faut dire que la téléphonie, l'internet en France est un vrai poème... J'arrive dans mon nouveau logement le 1er septembre, je prends un RDV avec les Bouygues boys afin d'ouvrir ma ligne. On me donne comme date le 27 septembre entre 8 heures et midi??? Presque 1 mois! En plus, ca ne trouble personne: comme dans les année 70 où il fallait justement 1 mois pour ouvrir... Autre époque autres... non, même chose!
Le 26 on m'envoie un texto pour me dire que le RDV est annulé. J'ai beau appelé mais on ne peut pas me dire à quelle nouvelle date. Puis, le 6 octobre j'ai un mec d'une boite de sous-traitance qui frappe à ma porte, et me demande d'ouvrir l'armoire à câbles de l'immeuble, en moins de deux minutes, paf, c'est câblé! Il faudra encore attendre 3 jours avant de "bénéficier" de mon Internet.
Il n'est pas étonnant que dans notre pays la majorité du populo soit morose, triste, agressif, frustré, en ait marre; Alors, il se pochtronne, se cachetonne, se droguonne se suicidonne, l'bon peuple.
Tout, mais absolument tout est galère, rien ne se passe bien, tout est un combat contre des entités floues, des règlements se déréglant, des administrations-tion-tion et des multinationales abritées derrière des myriades de petites mains, sous payées et qui essuient les plâtres; et nous, les bons cons de payeurs, traités comme de la sous crotte, nous endurons, nous raquons et encore bien souvent en disant merci mon maitre... La notion de service rendu pour un prix donné, est totalement étranger à toutes ces grands conglomérats qui s'en tapent l'anus de nos "exigences" de clients.
En attendant, j'ai osé retéléphoner afin de faire entendre ma voix concernant le fait que si je suis coupé de mon internet, je ne devrais pas payer durant cette période. J'ai eu l'impression de choquer; car, comme il m'a été dit: "ce n'est pas de notre faute si "les autres" ont coupés votre ligne."; Piteux, j'suis retourné dans ma niche tout en suçant mon nonos et j''jouterais qu'un mot: Wouaf!
En fait tout le système téléphonique français est toujours aux mains de France télécom, et donc tous les fournisseurs doivent passer par là; alors chacun se renvoie la baballe... Bref, vous connaissez, c'est l'ADN francaouis: "c'est pas moi c'est l'autre".
Liberté, égalité, irresponsabilité. Allo, j'ai plus d'champoing!
Georges Zeter/ novembre 2017